Démarche visant, à travers différentes observations, à suivre la progression de l’étudiante ou de l’étudiant. Cette démarche permet à la fois d’aider l’étudiante ou l’étudiant à progresser, de faire un bilan de sa progression et de réguler les cours et le programme.

Elles sont prises lors de l’étape centrale de la démarche d’évaluation. Lorsqu’elles sont prises, elles doivent être communiquées aux étudiantes et aux étudiants, souvent sous la forme de note et de commentaires, mais aussi au programme. Dans ce cas, il faut s’assurer qu’elles sont prises en tenant compte de leurs conséquences.

Elles constituent ce que l’on demande aux étudiantes et aux étudiants de faire dans une approche par compétence. Lorsqu’elles sont regroupées dans une activité ayant une situation commune, on parlera alors d’une SAÉ, une Situation d’Apprentissage et d’Évaluation.

Dans le monde de l’évaluation des compétences, ce sont les facettes de la compétence. Ces facettes permettent de faire de décortiquer chaque compétence en un nombre restreint d’éléments qui rendront les observations nécessaires plus concrètes.

Lorsqu’ils sont présents, ce qui est évalué est brouillé par des éléments autres qui diminuent la qualité des observations. Il est donc important de les débusquer, puisque sinon  la qualité des jugements et des décisions sera diminuée. Une des premières solutions est de les connaitre, ce qui permet d’être plus attentif à leur présence.

La tâche est ce qui est à faire, l’activité est ce qui est fait. L’activité est ce que l’étudiante ou l’étudiant met en oeuvre en réponse à une tâche prescrite. Sa performance, c’est la combinaison de ce qu’iel a produit (produit de l’activité, résultat) et de la façon dont iel l’a produit (activité). Dans le cas d’un examen écrit, la performance est donc  la copie remise par l’étudiant·e. Si un·e étudiant·e réalise une performance en deçà de ses capacités habituelles, on parlera alors de sous-performance. Il est important de rappeler qu’une seule performance n’indique pas le niveau réel de l’étudiant·e et qu’il faut plusieurs performances pour évaluer le niveau de compétence de l’étudiant·e.

La correction est l’étape  de l’évaluation qui consiste  à déterminer les caractéristiques d’une performance. Les outils  de correction souvent utilisés sont la grille, le solutionnaire, l’échelle descriptive, etc. C’est un terme qui est remplacé maintenant par l’interprétation afin de se détacher d’une conception axée autour  de la présence de bonnes  et de mauvaises réponses.

La notation réfère à l’acte administratif de traduire le bilan du niveau de compétence d’une étudiante ou d’un étudiant en une note pour le relevé de notes. Dans le contexte universitaire, la notation est habituellement sur 20. La notation est un acte principalement de communication, et non pas un acte d’évaluation.

Les SAÉ sont des situations incluant une ou plusieurs tâches (certaines plus simples, d’autres plus complexes) et servant à l’évaluation du niveau de compétence des étudiantes et des étudiants. Par définition, une SAÉ doit être authentique, inclure des tâches complexes, demander la résolution d’un problème nouveau (pour les étudiantes et les étudiants) et permettre de suivre la progression des étudiantes et des étudiants. Les SAÉs peuvent être interdisciplinaires, mais elles sont souvent très teintées par la culture disciplinaire qui impose certaines règles.

Dans une tâche, il est possible de s’intéresser au produit et/ou au processus. Le processus est ce que les étudiantes et les étudiants font durant la tâche. Le produit est le livrable, bien que sa forme varie énormément selon la nature de la tâche. Dans certaines tâches, on ne s’intéresse qu’au produit, alors que, dans l’approche par compétences, on s’intéresse à la fois au processus et au produit. Le fait de s’intéresser au processus est parfois important (comme dans les performances d’équipe) et souvent utile, puisque cela permet souvent d’améliorer la tâche ou la correction.